Marseille
La Cité radieuse de Le Corbusier
HISTORIQUE
L’immeuble est décrit par ses habitants comme « extraordinaire, impressionnant, génial ». Ce dont ils se souviennent le plus ce sont les immenses jardins, les arbres, la clarté (pas de vis à vis et du soleil pour tous) et les grands couloirs intérieurs, qu’ils appelaient des « rues », où ils pouvaient faire du vélo, laisser les enfants jouer seuls.
Au sud
Façade ouest
Boulevard Michelet, à l'est
A visiter :
http://www.marseille-citeradieuse.org/
http://www.enprovence.fr/rubrique/home_r4/utopie-verticale-visiter-la-cite-radieuse_a352/1
http://www.fondationlecorbusier.fr/corbuweb/morpheus.aspx?sysName=home&sysLanguage=fr-fr&sysInfos=1
17-08-08
Cette
unité d’habitation, conçue suivant le concept du modulor selon lequel l’unité de mesure est la hauteur d’un homme, n’était pour Charles-Édouard Jeanneret, dit Le Corbusier que la première d’une
série devant créer des villes d’un type nouveau.
« Faite pour des hommes, faite à l’échelle humaine, dans la robustesse des techniques modernes, manifestant la splendeur nouvelle du béton brut, pour mettre les ressources sensationnelles de l’époque au service du foyer »
Le Corbusier, discours inaugural de la Cité radieuse.
« Faite pour des hommes, faite à l’échelle humaine, dans la robustesse des techniques modernes, manifestant la splendeur nouvelle du béton brut, pour mettre les ressources sensationnelles de l’époque au service du foyer »
Le Corbusier, discours inaugural de la Cité radieuse.
- 137 m de long x 56 m de haut, 18 étages, 36 piliers de 7 m
- Des couloirs assez larges pour que les voisins puissent bavarder
- Commerces, école maternelle, bibliothèque, ciné club, toit-terrasse hôtel intégrés à l’immeuble
- 337 appartements avec terrasse et baie vitrée, en duplex, emboîtés 2 par 2. Chaque appartement est unique
- 4 éléments essentiels de la construction : L’ossature, Le sol artificiel, Les pilotis et Les fondations
Au nord
HISTORIQUE
L’Unité d’Habitation de Marseille réalisée entre 1947 et 1952 est le modèle type le plus connu des
premières habitations collectives de la deuxième moitié du XXe siècle. Elle fut inaugurée le 14
Octobre 1952.
Cette unité d’habitation est plus une ville qu’un immeuble. L’édifice groupe 337 appartements de 23
types différents et sont groupés par deux, ils sont imbriqués tête-bêche au long des corridors d’accès appelés rues intérieures et situés dans l’axe longitudinal du bâtiment.
La première caractéristique de l’appartement est d’être
construit sur deux étages comme une maison particulière. La salle commune bénéficie des deux hauteurs d’étage, une grande baie laissant apparaître le paysage. Les équipements de cuisine font
corps avec l’appartement. L’unité d’habitation est desservie par cinq rues intérieures superposées. A mi-hauteur du bâtiment se trouve la rue marchande du ravitaillement, un service de
livraison desservant les appartements. Au dernier étages une crèche et une école maternelle en communication avec un toit-terrasse réservé aux enfants.
L’immeuble est décrit par ses habitants comme « extraordinaire, impressionnant, génial ». Ce dont ils se souviennent le plus ce sont les immenses jardins, les arbres, la clarté (pas de vis à vis et du soleil pour tous) et les grands couloirs intérieurs, qu’ils appelaient des « rues », où ils pouvaient faire du vélo, laisser les enfants jouer seuls.
Cet immeuble a suscité un grand intérêt, provoquant parfois de vives réactions. Il n’en demeure pas
moins un exemple par l’ingéniosité dont put faire preuve l’architecte dans les détails et par la beauté sculpturale de l’ensemble.
Cette unité d’habitation est l’une des premières applications de la théorie de Le Corbusier sur la
concentration verticale. Le Corbusier avait destiné son immeuble à des prolétaires relogés du Vieux-Port, à des employés et agents de maîtrise. Or, en 1954, l’État propriétaire de l’immeuble
mit en vente les appartements, les magasins et une partie du toit. L’immeuble de conception communautaire tombe dans l’émiettement de la propriété privée. Seule, l’école maternelle demeurait la
propriété de la collectivité.
En 1986, l’immeuble a été classé monument historique. La Cité Radieuse a fêté ses 50 ans en
2002.
L'ensemble de Marseille fut le premier d'une série de cinq citéz radieuses qui ont été réalisées sur les mêmes plans, quatre en France : Marseille en 1952, Rezé en 1955,
Briey en
1961, Firminy en 1967 et une construite à Berlin en 1957.
Au sud
Façade ouest
Boulevard Michelet, à l'est
A visiter :
http://www.marseille-citeradieuse.org/
http://www.enprovence.fr/rubrique/home_r4/utopie-verticale-visiter-la-cite-radieuse_a352/1
http://www.fondationlecorbusier.fr/corbuweb/morpheus.aspx?sysName=home&sysLanguage=fr-fr&sysInfos=1
17-08-08